Buccins glinglins

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Basses et Barytons : le long chemin…

Cette page est destinée à celles et ceux qui, dans leur vie de Fanfaron.e, commencent par tâter des saxhorns Basses et Barytons.

Cet ensemble d’instruments est fondamental pour le bon fonctionnement d’une fanfare mais leurs pratiquants sont parfois hantés par des doutes car ils ont l’impression de passer leur temps à "servir la soupe" (assurer des suites monotones de temps "PaPoum etc…"). Essayons de montrer, par des exemples, comment l’apprentissage et l'évolution du jeu peut en fait les conduire à de véritables satisfactions musicales.

On commencera par des bases (et effectivement on se retrouve avec "la soupe)" mais on verra que cet exercice peut évoluer vers une maîtrise du jeu.

Voir aussi les: exercices suivant pour l'échauffement.

La "Soupe" de base

Exemples alternance temps forts/ temps faibles:

Style "fanfare des tropiques", "Bergler polka", etc.:

exos/exo1_PaPoum.png

Avec un déroulement différent style "gare au gorille":

exos/exo1_Papoum2.png

Avec trois temps maintenant:

exos/exo1_PoumTchichi.png

Passons sur la discussion qui consiste à savoir qui fait les temps fort et qui les temps faibles (dans l’exemple précédent on peut arguer que ce qui est marqué "basse" relève en fait du rôle de la contrebasse!).

Ici on peut dans un premier temps se souvenir des notes d’une partition ou suivre quelqu’un d’autre qui ouvre la voie.

Le premier exercice est de bien anticiper le moment où on change de notes de base.

Ensuite on peut aussi chercher à trouver soi-même des accords soit pour enrichir un thème déjà connu soit pour découvrir un morceau qu’on ne connait pas.

Ces deux points sont fondamentaux pour se sentir à l’aise (bien sûr ça suppose de se "lâcher" un peu et de ne pas craindre les fausses notes… il faut, par contre , bien tomber dans le rythme).

On peut enrichir la soupe avec des transitions et des fioritures.

exemple avec

Le développement n’est pas nécessairement monotone (exemple sur "funiculi funicula"):

exemple avec

Ensuite penser à maitriser des contre-temps avec des tempo plus complexes:

exemple avec

ou aussi:

exemple avec

(c'était "tequila" mais on donnera d’autres exemples -bal populaire, anatoles, etc. -…)

Vous vous plaigniez de toujours répéter la même chose pour assurer le fond de sauce? Vous pouvez certes de temps en temps prendre le relai en jouant la partie principale… Mais vous pouvez aussi vous réjouir d’avoir à jouer des accompagnements plus complexes.

Rythmes plus riches

Sur certains morceaux on a un fond rythmique très prégnant:

Exemple avec "La paloma":

exemple avec

Parfois la ligne (moins répétitive) est plus complexe à mémoriser (ici "Clair de lune à Pampelune"):

exemple avec

Ou aussi difficile à tenir ("Last night"):

exemple avec

Encore un peu trop répétitif?

Et, bien sûr, "la plus bath des javas"!:

exemple avec

Ensuite on peut passer à des phrases bien particulières pour le jeu des basses:

Mélodies spécifiques

Basses et barytons peuvent mettre en valeur le morceau avec un déploiement astucieux de véritables phrases musicales.

Avec le Tango de l'éléphant:

exemple avec

Pour des morceaux comme le suivant le problème va être de mémoriser (plus tard!) des parties complexes (à moins que vous soyez capables de brillantes improvisations):

exemple avec

Courage! (on n’en est pas encore là!)