

BUCCINS GLINGLINS : les bases
Une petite feuille pour les débutants.
<En cours de rédaction>
Les instruments
Les Saxhorns et apparentés
C’est notre type d’instrument préféré pour les débutants.
Donc on conseille souvent aux purs débutants de commencer par les saxhorns basse ou baryton (ou aussi les Euphoniums et les TenorHorns en Sib)… Quitte à passer ensuite au cornet (ou au bugle, ou à la trompette), au souba (ou à l’hélicon)… Bon, on peut aussi commencer directement par ces derniers.
L’alto en Mib (pichotte) est très agréable mais demande un poil d’adaptation car il n’est pas accordé comme les autres.
Ah oui: n’oublions pas le trombone à coulisse pour ceux qui ont vraiment de l’oreille! (D’accord c’est pas un saxhorn).
Les bases présentées ici ne s’adressent qu’aux Saxhorns (désolé).
Les anches
Désolé mais là on ne peut pas trop prendre de vrais débutants.
Les anches sont confrontées à deux problèmes:
– Avoir un "son" et un phrasé acceptable (particulièrement vrai pour les saxos… Nous n’avons pas les moyens pédagogiques pour faire progresser les débutants).
– Comprendre quelle est leur partie spécifique (sinon ça "casse" la mélodie jouée par les cornets/trompettes).
Les percussions
Sur ce point, en général, on préfère des membres expérimentés.
Certains débutants s’imaginent que la grosse caisse c’est facile… Alors que dans bien des orchestres les percussionnistes sont les musiciens les plus expérimentés!
Exceptions pourront être faites pour des gens doués pour des "petites" percussions.
Les autres
Seraient bienvenu(es):
– Un banjo (demande de l’expérience)
– Des "GlockenSpiels" ou des métallophones (débutant(e)s accepté(e)s)
– Un fifre (demande aussi de l’expérience).
Les bases donc (pour les basses)
Tuba, Euphonium, TenorHorn en Sib, Saxhorn basse et baryton…
C’est tous des cousins fonctionnant peu ou prou de la même manière.
Ce sont des instruments en SI bémol : quand on dit « do » en fait vous faites un Sib pour le piano (Attention aux partitions faites pour le piano!).
Les notes
Principes : à vide (sans piston baissé) on a les harmoniques : do, sol, do , mi , sol Ensuite chaque piston enfoncé rallonge le tuyau et donc permet de baisser la note (c’est pour ça qu’au début c’est plus facile de descendre la gamme!)

Pour les partoches (pardon les aides-mémoire!) Il existe plusieurs notations :
– en clef de Fa (pour les puristes)
– en clef de Sol (pour les fanfarons comme nous qui ne savent pas écrire en Fa)
– en mettant le nom des notes
– notation « fanfare » : dessin des pistons (plus ou moins haut et avec des fioritures)
(Nota : plusieurs positions donnent des notes légèrement fausses il faudra apprendre à corriger avec les lèvres)
En fanfare plusieurs jeux possibles :
– En marquant le temps et le contretemps
– Dialogue : une basse marque le temps (normalement en appui de la contrebasse) et l’autre le(ou les) contretemps. Dans nos partoches les parties spécialisées en contre-temps sont souvent étiquetées "baryton".
– Phrases de solos de basse (Ici le phrasé est différent voir ci-dessous.
L’apprentissage va se focaliser sur l'émission de notes puis sur les bases de rythmes : marche, valse, java, tango, etc Il faudra aussi apprendre à jouer d’oreille et à détecter les changements de ton de la mélodie principale.
Ci-après deux aides-mémoire différents pour repérer les notes (mais que ça ne vous stresse pas: au début on ne joue que quelques notes et souvent les mêmes!)


L'émission des sons
Vous trouverez sur internet des avis avisés sur la manière d'émettre des sons.
Toutefois en fanfare (et surtout au début) nous insistons sur l'émission de sons plus "percutants".
La forme des sons doit ressembler à celui d’une cloche (montée percutée et décroissance plus ou moins longue selon la durée de la note)

et surtout , surtout ne pas ressembler à un meuglement de vache… comme ça:

L’apprentissage des basses
Au début le bassiste "sert la soupe" c’est-à-dire qu’il marque les temps … plus tard il apprendra à varier son jeu.
Il y a deux façons de faire le tempo dans une fanfare basique:
– Marquer les temps forts et les temps faibles (par ex. dans une marche "PAM tchim, POUM tchim, etc."
– Se répartir la tâche: l’un joue les temps forts (rôle normalement révolu à la contrebasse) et l’autre joue les contre-temps.
Vous pouvez commencer par des rythmes simples (à vous de voir la répartition des rôles)
Donc sur trois temps (valse mais pas la java): "PAM tchim tchim, POUM tchim tchim" jusqu’au changement de ton où le "PAM POUM" deviendra "PIM POM" (voir cette idée avec de vraies notes sur les partitions).
Variante: rajout d’une petite fioriture:"PAM tchim tchim, POUM tchi-li-tchi" (un demi-ton s’est glissé entre les deux "tchim tchim" avec un jeu plus legato glissé)
Sur quatre temps (marches, certains jazz, etc.): "PAM tchim, POUM tchim" jusqu’au changement de ton (pareil: il peut y avoir des fioritures sur le contretemps). -parfois on joue l’inverse: c’est le "tchim" qui fait le temps fort-)
Il y a des tas d’autres trames que nous verrons plus tard (tango, java, polka, paso, séries "Anatoles" etc…)
<à suivre>